Situation sanitaire des peuplements forestiers du Grand Est, note de novembre 2022

Zoom sur les 5 essences régionales les plus impactées
Données issues des forêts privées et des forêts publiques
Travail mené en collaboration avec le CNPF Grand Est, l’ONF et le Pôle Santé des forêts du Grand Est

Les effets du changement climatique se traduisent principalement en France métropolitaine par la hausse des températures moyennes (+1,4°C depuis 1900), avec une accélération du phénomène depuis 30 ans.

On observe également des évolutions de la fréquence et de l’intensité des événements thermiques extrêmes : le nombre de journées chaudes augmente, tandis que le nombre de jours de gel diminue. Au titre des aléas climatiques majeurs de ces dernières années, les périodes de sécheresses sont les plus préoccupantes, tant par leur précocité, leur intensité, ou leur durée.

Ces changements ont également des impacts sur l’évolution du cycle de l’eau : la durée de la période d’enneigement en moyenne montagne diminue, et l’évaporation des sols s’accentue, induisant des périodes de stress hydriques plus fréquentes et plus intenses pour les arbres.

Ces évolutions climatiques dégradent les peuplements forestiers et affectent depuis plusieurs années les principales essences régionales (épicéa, sapin, hêtre, ou encore dans une moindre mesure le chêne ; les dépérissements sur ce dernier sont pour l’instant relativement isolés, mais pouvant être très intense localement).

Depuis sa création en 2019, l’observatoire cible volontairement les 4 essences précitées, auxquelles a été ajouté le frêne ; essence durement touchée par un pathogène originaire d’Asie, sans lien direct avec le changement climatique.


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